Stehly Camille

( 1.10.1907-15.02.1997) 

Camille Stehly (à gauche) avec Roger Stehly 

Protestant luthérien.

Langue maternelle: allemand d'Alsace (alsacien).

Fils cadet de  Philippe Stehly et de Berthe Camille Kieffer. Frère cadet de Roger Stehly. 

Marié avec Marie-Emilie Meyer (née le 21 avril 1915) , de Mittelhausen dans le  Kochersberg, le 24.07.1943 à Strasbourg, après la mort de sa mère Berthe Camille Kieffer.

Divorcé le 16 février 1983. 

Père de Ralph Stehly, Christophe Stehly, Marc Stehly. Grand-père de François Stehly,  Laurent Stehly et d'Arnaud Stehly. 

Juriste autodidacte.

Président-directeur général de la société "Stehly et Siffermann", puis  "Stehly" (accessoires pour l'automobile et l'aviation) , sise d'abord 2 et 8 rue du Travail à  Strasbourg, puis à Schiltigheim.

Il s'occupait des affaires juridiques et du contentieux, tandis que son frère Roger Stehly s'occupait des affaires administrative. Frédéric (Fritz) Siffermann, trop tôt disparu, était le commercial de l'équipe de direction. Le meilleur commercial fut M. Furst. Le comptable fut longtemps M. Fath. A son apogée la société comportait une quarantaine d'employés. La Sarre, à l'époque du protectorat français (jusqu'en 1957), et longtemps encore par la suite, constituait un partenaire commercial umportant.

Habita pendant et après la guerre (jusqu'en 1955) 4 , rue de Haguenau à  Strasbourg au premier étage, dans un vaste appartement, dont trois pièces servait de pied à-terre à Alfred Clément, quand il n'était pas en mission diplomatique en Afrique ou à  Bruxelles. La concierge de ce bel immeuble s'appelait Mme Rapinat(-Platz ?) . Son mari était pompier, mais était grabataire car tétraplégique, ce qui impressiona beaucoup Ralph Stehly à l'époque.

La propriétaire de l'appartement, sinon de l'immeuble, était Madame Trimbach du domaine viticole Trimbach à Ribeauvillé.

Noms d'autres familles:

1) Hochwelker qui possédait une société de distribution de films. Ces films étaient stockés dans un appenti situé dans la cour de l'immeuble à droite. Au premier étage de cet appenti se trouvait un local avec les archives de la société Stehky & Siffermann, avec un vélo de l'époque de la guerre dont Ralph Stehly héritera plus tard.

2) Les Huber

3) Les Moussard qui émigreront vers 1953-54 à Casablanca.

L'immeuble avait 5 étages, le dernier étage étant dans les combles. Il y avait là des chambres de bonnes, très rudimentaires, sans sanitaires ni élzctricité. On utilisait des lampes à pétroles. Là habitait la bonne de Marie Meyer-Stehly. Depuis les combles il y avait une maginifique vue sur l'espacd encore rural séparant Strasbourg de Schiltigheim. Il n'y avait pas là de noeud autoroutier à l'époque.

La cour était réservée aux jeux des enfants. Il n'y avait pas là de parking pour les voitures.

Puis ce fut la maison de Cronenbourg à partir de Pâques 1955, 12 rue de Dossenheim près de la Rotonde. Cette maison a été achetée à Madame Hahn. L'un des fils possédait un magasin de chaussures route de Mittelhausbergen à Cronenbourg.

Après son divorce  (1983) il rejoignit l'appartement de Jacqueline Fath- Lienhard.

A l'époque nazie (1940-1945), il échappa à l'incorporation de force dans la Wehrmacht, grâce à l'aide de médecins qui lui firent des certificats d'incapacité.

Meurtri par les deux guerres mondiales, il s'intéressa aux mouvements pacifistes tels les  Amis de l'Homme et à Krishnamurti. Possédait une immense bibliothèque de romans  policiers, était abonné à des revues juridiques tels La Gazette du Palais ou Le Moniteur d'Alsace et de Lorraine ou religieuses tels Messidor ou Les Amis de l'Homme.

Aimait à passer ses vacances dans des lieux propices au repos de l'esprit et à la  régénération du corps, à Lucerne, à Cademario près de Lugano (au Kurhaus du Dr Keller  où l'on pratiquait le yoga et la gymnastique du matin, le Morgenturnen) et à Arosa (châlet  de Madame Lüscher).  

Commença en 1935 avec son frère Roger des recherches généalogiques sur la famille  Stehly dont ce site est le lointain aboutissement (à partir de 2007). 

Son médecin préféré fut le Dr Linck, lequel avait son cabinet rue Ehrmann à Strasbourg.  Son confident attitré fut le pasteur Richter de Saint Guillaume, lequel célébra ses obsèques dans l'église d'Erckartwiller et qui fut longtemps conseiller auprès de la Cour de Norvège (pour les relations de la famille avec la Norvège voir Alfred Clément et Karin Pflugfelder) .

Sépulture au cimetière d' Erckartswiller (Bas-Rhin), à droite de l'église, où il repose avec  sa mère Berthe Kieffer  et la compagne des 20 dernières années de sa vie, Jacqueline Lienhard née Fath  (décédée le 19 janvier 2008). L'un des frères de Berthe Kieffer, Oskar Kieffer, est à l'origine de la branche suisse actuelle de la famille, la branche Kieffer.  Cette branche est à distinguer de la branche originnelle de la famille: voir ici et ici .

Exemple de carte adressée par le jeune couple Camille Stehly - Marie Meyer à leur belle mère et mère Marie Urban: 

Strasbourg, le 21 juillet 1945 

Liebe Mutter, 

Anlässlich Deines Geburtstages wünschen wir Dir von ganzem Herzen alles Gute und Schöne.  Gott möge Dir auch im kommenden Lebensjahr beistehen und Deine teure Gesundheit  erhalten. 

Wie wären gerne gekommen, zumal wir gleichzeitig unser 2-jähriges Ehejubiläum feiern  wollten, aber es ist leider nicht möglich, da Marie die arme schon wieder krank und  bettlägerisch ist. 

Deinen lieben Gruss in natura haben wir erhalten und wir sagen Dir herzlichen Dank dafür. Also lass es Dir gut gehen und lebe recht wohl bis zu unserem nächsten Wiedersehen. Es grüssen und küssen Dich von ganzem Herzen 

Deine lieben Kinder Camille und Marie. 

Enfants: Ralph, Christophe, Marc 

<--- Stehly Philippe (10.02.1878- 26.05.1944) <---Stehly Philippe (né 17.12.1844) <--- Stehly Simon <--- Stäheli Simon <-- Stähli Johann Michel <--- Stähli Johann Georg <--Stähli  Johannes <-- Stächelin Ulrich <-- Stächelin Jochem <-- Stächeli Bernhart (né vers 1575) 

Alfred Clément Else Clément-Pflugfelder Pflugfelder

Vers 1987 dans l'appartement de Jacqueline Fath

Vers 1987, 12 rue d'Andlau à Hoenheim